Enfermez-moi dans une pièce.
Bandez-moi les yeux avec des cravates de cuir, noue-les bien, superpose-les jusqu’au noir total, que je ne voie plus aucun rai de lumière, ne laisse pas même d’espace pour les ombres (trop de
fantômes qui ont trop de visages
).
Allez vous cacher au milieu des autres dans une rue affolée de samedi après-midi, faîtes vous le plus neutre qui soit.
Je marcherai droit jusqu’à Toi, guidé par Ton parfum.
Par pourvouservir
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