— Couché !

Je m'exécute. Je commence à mieux connaître mes nouveaux mouvements, et je me trouve rapidement une position confortable sur l'épais tapis du salon.

Le garçon s'assied à côté de moi, les jambes croisées, me gratte le crâne, et commence à me flatter le haut du dos. Je me retourne la tête un peu pour pouvoir l'observer, et je suis surpris de voir un visage à la fois béat et admiratif. Il me regarde vraiment de la même façon qu'un enfant aurait pour un chiot qu'on lui aurait offert pour Noël. Je souris sans trop m'en rendre compte; je me sens fier de lui plaire, et agréablement surpris de l'attention qu'il me donne. Après un moment, je ferme les yeux et me laisse porter par la sensation de me faire flatter, et il répond en étendant ses caresses au reste de mon dos et à mes flancs, s'attardent régulièrement à mes fesses.

Quelques minutes plus tard, il se lève brusquement et détache ma chaîne.

— Tu pues. Viens, t'as besoin d'un bon bain.

Je me lève et m'étire, puis le suis alors qu'il s'éloigne vers la porte. C'est vrai que je sens pas très bon; ma dernière douche date d'au moins trois jours maintenant, et j'ai même encore ma dèche d'hier soir, sèche et collée dans le poil de mon pubis.

Après quelques détours dans le manoir, nous arrivons à une énorme salle de bain avec un grand jacuzzi au niveau du sol. Mon maître fait couler l'eau, juge de la température et se retourne vers moi.

— Allez ! Au bain !

Je m'approche du rebord et tente de me glisser dans le bain sans me casser la gueule. Le garçon saute derrière moi et me donne une poussée qui me fait glisser dans le bain tête première. Un peu pris de panique, je me relève tant bien que mal et recrache l'eau qui était entrée dans ma bouche. Lui, sur le bord du bain, rit de ma déconfiture.

Il laisse tomber sa robe de chambre et saute cul en premier dans le bain avec moi. La colère de m'être fait pousser s'évanouit à sa vue. Il est encore plus beau nu. Son corps est imberbe, et sa peau parfaite, et semble faite du plus pur satin. Sa musculature est peu développée, mais placée à merveille et chaque mouvement en relève la présence. J'ai à peine entrevu son petit cul bombé, mais j'ai maintenant devant les yeux sa queue et ses couilles qui démentent son manque apparent de maturité.

Il se jette sur une énorme éponge qu'il asperge généreusement d'un gel de bain, et commence à me frotter sur tout mon corps. Ça ne prend que quelques secondes pour me laisser aller de nouveau, et fermer mes yeux pour profiter de la sensation qu'il m'accorde. Ce fut aussi rapide pour que ma queue se mette au garde-à-vous.

Après m'avoir moussé le corps, il me savonna entre les fesses, et me nettoya le trou avec diligence, me remplissant de frissons de plaisir. Il s'attarde maintenant à ma queue, la frottant doucement, massant mes couilles. Je me sens déjà prêt à exploser et il arrête subitement. J'ouvre mes yeux pour le regarder et vois juste à temps pour refermer mes yeux alors qu'il me verse un plat plein d'eau sur la tête. Puis un autre sur les épaules.

À ce moment, l'excitation était rendue trop grande. J'ai littéralement sauté sur lui, le poussant au bord du bain avec mes mitaines, le regardant droit dans les yeux, la bouche grande ouverte. Une seconde plus tard, j'ai réalisé que j'avais fait une gaffe. Au lieu de se fâcher et de me punir, il m'a repoussé en riant et sauté sur le dos à son tour. Toujours en riant fort, il m'a arrosé et rincé, et sauté hors du bain.

— T'en as de l'énergie ! T'inquiètes pas, ça va te servir bientôt. Allez, dehors que je t'essuie.

Il était déjà en train de se sécher avec une grande et épaisse serviette, et se jeta sur moi pour me sécher à mon tour dès que je réussis à grimper hors du bain. Il avait encore le visage rieur, et je me sentais moi-même étrangement euphorique.

— J'ai trouvé. Je vais t'appeler Rex !

C'est drôle, ce nom me plaisait. C'était un meilleur nom que celui que j'avais avant. Nous retournons au salon, et il s'assit sur le sol, encore nu. Il tapota le tapis devant lui.

— Viens. Assis.

Je me suis assis devant lui où il m'indiquait et le regardai. Et il me flatta doucement le torse et le ventre, évitant soigneusement mon érection toujours présente.

— Ça devrait pas être long avant qu'ils arrivent.

Par pourvouservir - Publié dans : histoire du net
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